Virginie (1976-77)

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Virginie, la sympathique petite grenouille-marionnette, s'est installée dans le magnifique vivarium aménagé par sa copine Chantale dans la maison du grand-père Cailloux. C'est ainsi qu'elle y passera l'hiver, contrairement à ses semblables. Virginie partage le petit écran avec deux personnages. Chantale, une petite voisine âgée d'une douzaine d'années, lui rend visite souvent, surtout lorsque le grand-père Cailloux doit sortir. Le réalisateur a choisi de faire entrer le grand-père dans la vie de Virginie de façon à souligner la relation privilégiée qu'entretiennent les tout jeunes enfants avec leurs grands-parents.

En recherchant la plus grande simplicité, de façon à atteindre le très jeune public auquel il s'adresse, le réalisateur a surtout voulu créer une ambiance, un climat imprégné d'amitié et de sécurité. Le premier objectif de Virginie est d'entraîner le téléspectateur dans le monde infini de l'imaginaire. À cet objectif s'ajoute une préoccupation esthétique sur les formes et les couleurs, en fonction de la sensibilité des tout jeunes enfants. Outre les formes et les couleurs, les histoires font découvrir des plantes, des animaux ou des personnages féériques. Parfois, le contenu d'une émission s'attardera sur des réalités plus sérieuses. L'environnement, par exemple, fera l'objet d'une série intitulée «L'île aux ermites». On y verra un groupe d'animaux et des plantes à la recherche d'un mode de vie plus sain.

Les histoires, contes et récits que partageront les téléspectateurs avec Virginie sont animés par des dessins mobiles que réalisent Micheline Deyglun, Jean-Marie Potvin et une équipe du Service des arts graphiques. De même, de nombreux objets conçus par Irène Gauthier, Christiane Beauregard et Danielle Ross contribuent à éveiller l'enfant à son horizon immédiat.

(Source: Ici Radio-Canada, 1976, 1977)