Baseball

Dans Jean-Charles en liberté, Jean-Charles Lajoie s'entretient de baseball avec Serge Touchette. Au menu: Retrait du #2 de Derek Jeter et la relance des Yankees de New York. Entendu au 91,9 Sports FM, Jean-Charles en liberté. RNC MEDIA. 12 mai 2017.

SAN DIEGO - Mike Brosseau a frappé un circuit contre Aroldis Chapman en fin de huitième manche, propulsant les Rays de Tampa Bay vers une victoire de 2-1 contre les Yankees de New York, vendredi soir.

Les Rays ont gagné cette série de sections de l'Américaine en cinq matchs et ils prendront part à la série de championnat pour une première fois en 12 ans.

Le premier circuit en séries en carrière de Brosseau est survenu au 10e lancer de sa présence au marbre contre le stoppeur des Yankees. Chapman est entré dans la rencontre en septième manche et Brosseau a catapulté une balle rapide à 100 milles à l'heure dans les gradins du Petco Park.

Les Rays resteront à San Diego et ils croiseront maintenant le fer avec les Astros de Houston. Les équipes se sont affrontées en série de sections l'an dernier et la troupe de Houston avait eu l'avantage en cinq rencontre.

Le circuit de Mike Brosseau contre Aroldis Chapman en 8e manche lors du match ultime de la série de division de la ligue américaine est le portrait parfait de l’organisation des Rays. Un joueur jamais repêché qui n’avait même pas commencé le match, qui frappe le plus important circuit de l’histoire des Rays contre le releveur tant craint qui porte l’uniforme des Yankees de New York. Ça ne s’invente pas. Le gérant des Rays, Kevin Cash, a fait un travail colossal pour que les joueurs de son équipe puissent croire en eux individuellement et collectivement. Jamais on n’a senti les Rays intimidés ou dérangés par la grosse machine des Yankees. Oui, les Rays avaient terminé au 1er rang de la ligue américaine et oui, les Rays avaient gagné 8 des 10 matchs contre les Yankees en saison. Mais nous savons tous que la saison et les séries, ce sont deux mondes bien différents. D’ailleurs, avec la manière dont les Yankees ont traversé les Indians et leur personnel de lanceurs en première ronde, on se demandait bien, malgré leurs excellents lanceurs, comment les Rays pouvaient tenir le coup, et pourtant!

Il est plus que temps que l’on réalise à quel point le travail de cette organisation est en avance sur sa concurrence. Que ce soit au niveau du repêchage, du développement des joueurs, de gérer avec efficacité un budget serré, mais réaliste. Toute la créativité baseball et cette philosophie à laquelle tous les joueurs adhèrent sans exception. Ce qui se passe avec les Rays pourrait influencer la manière de gérer une équipe du baseball majeur lors de la prochaine génération. Il y a eu « MoneyBall », mais maintenant il y a « SmartBall ». Quelle équipe peut se permettre d’utiliser un frappeur suppléant pour son 3e frappeur du rôle offensif lors d’un match ultime et celui qui le remplace frappe le circuit qui fait la différence? Kevin Cash gère 28 joueurs et chacun connait son rôle et sa mission. Les Yankees et Aaron Boone ont tenté de surprendre les Rays en utilisant le jeune Garcia pour amorcer le match #2, pour mieux l’enlever après une manche afin d’insérer le vétéran Jay Happ et surprendre les Rays. Non seulement cette stratégie a explosé en pleine figure des Yankees, mais Happ était mécontent (le mot est faible) et Garcia ne savait pas trop quelle serait la suite pour lui dans la série. Deux équipes sur le terrain, mais deux lignes de pensée tellement différentes. Les exemples pleuvent de partout sur l’efficacité des Rays ce qui les place en excellente position pour amorcer leur série contre les Astros de Houston.

Les Astros de Houston pourraient passer à l'histoire du Baseball majeur, dans les présentes séries éliminatoires de la très spéciale saison 2020. 

En effet, la formation dirigée par Dusty Baker, qui avait perdu les trois premiers matchs de la série de championnat de la Ligue américaine, face aux Rays de Tampa Bay, vient de triompher trois fois de suite et ainsi forcer la présentation d'un match décisif.
 
Dans l'histoire du Baseball majeur, il n'est arrivé qu'une seule fois qu'une formation surmonte un retard de 0-3 pour triompher dans une série quatre-de-sept, les Red Sox de Boston, face aux Yankees de New York dans la série de championnat de la Ligue américaine de 2004.
 
Suite à cette remontée spectaculaire historique, les Red Sox, qui étaient dirigée par Terry Francona, avaient poursuivi leur chemin victorieux et remporté la Série mondiale, dans un balayage de quatre matchs (4-0), face aux Cardinals de St. Louis et ils mettaient ainsi fin à une disette de 86 ans sans avoir remporté le titre, un premier depuis 1918.
 
De 1903 à 1918, les Americans-Red Sox de Boston avaient remporté la Série mondiale cinq fois en cinq participations, mais ils avaient dû attendre à la saison 1946 pour y participer de nouveau, ayant eu une fiche de 0-4 dans leurs quatre participations suivantes, perdant dans la limite de sept matchs (3-4) dans les quatre cas, face aux Cardinals de St. Louis en 1946 et 1967, contre les Reds de Cincinnati en 1976 et face aux Mets de New York en 1986.
 
Soulignons que lors de la série de championnat de 2003, les Red Sox avaient été éliminés par les Yankees, dans la limite de sept matchs, avec un coup de circuit de Aaron Boone, l'actuel gérant des Yankees, dans la fin de la onzième manche, le 16 octobre 2003.
 
En 2004, les Yankees avaient remporté les trois premiers matchs, 10-7, 3-1, à domicile et avaient écrasé les Red Sox 19-8, au Fenway Park, le 16 octobre 2004, dans un match qui avait été été d'une durée de quatre heures et 20 minutes.

Le match no 1 de la Série mondiale entre les Rays et les Dodgers sera présenté dès 19 h 30 à RDS et sur RDS Direct.
Depuis que les Rays ont assuré leur place en Série mondiale, et encore plus depuis que l’on connaît leurs adversaires, plusieurs parlent d’un duel entre David et Goliath tellement la situation financière des Rays est à l’opposé de celle des Dodgers. On pourrait aussi dire que ce sera un duel entre une équipe remplie de joueurs beaucoup moins connus et une autre regroupant de grands noms du baseball. Allez-y de toutes les comparaisons que vous voulez, ça ne veut rien dire.
 Que ce soit par choix ou non, les Rays ont décidé en tant qu’organisation de dépenser moins au niveau des salaires pour se concentrer sur l’aspect développement et créativité. Est-ce que leur marché les a forcés à agir ainsi? Probablement! Mais ça reste un choix bien réel. Ceci étant dit, la façon de procéder des Rays, autant dans le bureau de direction que sur le terrain, influence beaucoup le baseball présentement et c’est tant mieux. 
Innover dans son domaine apporte certes des avantages, mais aussi des inconvénients comme le doute et la pérennité d’un tel style. Autrement dit, les Rays ne devraient pas être vus comme des négligés dans cette Série mondiale et ne devraient pas agir ainsi non plus. 

ARLINGTON, Texas - Après huit titres de section consécutifs, les Dodgers de Los Angeles ont enfin gagné le championnat dont ils rêvaient.
Mookie Betts a marqué le point gagnant en sixième manche, puis a ajouté un point d'assurance avec un circuit en solo en huitième et les Dodgers ont défait les Rays de Tampa Bay 3-1, mardi, pour remporter un premier championnat de la Série mondiale depuis 1988.
Les Dodgers, qui participaient à la classique automnale pour une troisième fois en quatre saisons, ont gagné la série 4-2. Il s'agit de leur septième titre de la Série mondiale.
Après avoir été menottés par Blake Snell pendant cinq manches, les Dodgers ont renversé la vapeur en sixième quand le gérant des Rays, Kevin Cash, a remplacé son partant étoile au monticule par le releveur Nick Anderson.
Pendant ce temps, sept lanceurs des Dodgers ont limité les frappeurs des Rays à cinq coups sûrs. Julio Urias a provoqué les sept derniers retraits et mis fin à la rencontre en retirant Willy Adames sur des prises. Il s'agissait du 16e retrait sur des prises par les lanceurs des Dodgers dans la rencontre.
Les Dodgers ont célébré au coeur de l'avant-champ du Globe Life Park, domicile des Rangers du Texas. La Série mondiale était présentée dans un lieu neutre en raison de la pandémie de coronavirus.

Le propriétaire des Rays de Tampa Bay Stuart Sternberg se dit extrêmement fier de la saison 2020 de son équipe, qui s'est rendue jusqu'en Série mondiale, avant de s'incliner devant les Dodgers de Los Angeles.
Refusant de regarder derrière lui, Sternberg choisit toutefois de se tourner vers les défis se dressant devant sa concession dans le court, le moyen et long terme.
À court terme, il tente de planifier en vue d'une saison 2021 qui une fois de plus apportera son lot d'incertitudes, dont celle de la présence de partisans au Tropicana Field, ainsi que les répercussions économiques générales de la pandémie sur le Baseball majeur.
À plus long terme, Sternberg a affirmé mardi continuer de plancher sur le plan mis en place pour que les Rays jouent à Tampa Bay et à Montréal en 2018, une avenue qu'il considère encore à ce jour comme étant « l'unique option », sachant qu'il tient mordicus à ne pas vendre son club.
Bien qu'il ne puisse affirmer pour l'instant si des gens pourront assister au match inaugural des Rays, prévu pour le 9 avril face aux Yankees de New York, Sternberg se dit « plutôt confiant qu'une fois l'été arrivé, nous aurons autant de partisans dans le stade qu'en temps normal ».
Le proprio des Rays a admis que les sommes perdues lors de la saison 2020 ont été colossales malgré les succès de sa formation.

Legault ouvre la porte à une aide financière au retour de la MLB
MLBmardi, 23 mars 2021. 14:51mardi, 23 mars 2021. 15:19

FRÉDÉRIC DAIGLE 
MARDI, 23 MARS 2021. 14:44 (MISE À JOUR : MARDI, 23 MARS 2021. 15:19)
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François Legault a servi une balle rapide en plein coeur du marbre à Stephen Bronfman en se disant ouvert à une participation financière du gouvernement québécois au projet de ramener le Baseball majeur à Montréal.

Le premier ministre a indiqué au cours d'un point de presse mardi qu'il était en faveur d'un prêt, qui pourrait éventuellement être transformé en subvention, un « prêt pardonnable », si les revenus fiscaux engendrés par la venue de cette entreprise sont plus importants que le montant versé par l'État.

« Je fais le parallèle avec ce dont on a beaucoup parlé depuis quelques semaines: les prêts pardonnables à certaines entreprises. Une entreprise qui amènerait une équipe de baseball, c'est aussi une entreprise », a d'abord évoqué M. Legault.

« Quand on dit qu'une partie du prêt est pardonnable, c'est que dans le fond, nous sommes prêts à offrir une subvention inférieure aux revenus additionnels entrés au gouvernement du Québec », a-t-il poursuivi.

Lors du week-end dernier, le baseball nous offert ce dont il a cruellement besoin : une rivalité qui soulève passion et émotion.

On a beau être un partisan d’une équipe en particulier, lorsque celle-ci affronte un club sans véritable identité, sans lien direct ou sachant fort bien que ce club ne va nulle part, c’est moins intéressant. C’est une des principales raisons derrière un éventuel remaniement de division si jamais le baseball passait de 30 à 32 équipes lors d’une expansion.

Imaginez un instant si les Expos reviennent à Montréal dans la même division que les Jays!

Les Padres de San Diego et les Dodgers de Los Angeles nous ont offert un spectacle digne des séries en plein mois d’avril. Durant ces trois premiers matchs d’une série de 19 pour la saison 2021, personne n’a critiqué le fait que les matchs étaient longs, ou qu’il y avait trop de retraits sur des prises ou encore qu’il y a juste des circuits. Personne ne parlait que l’âge moyen du partisan de baseball était rendu vieux.

En fait, on oublie tous les problèmes et on apprécie le spectacle devant nos yeux.   Le premier match qui s’est terminé en 12e manche a été d’une durée 4 h 57. Plus de 17 points marqués, 24 coups sûrs et six erreurs et la rencontre s’est terminée sur un catch spectaculaire de Mookie Betts! Le match venait à peine de se terminer que l’on avait juste hâte au prochain.

L’ancien lanceur du Baseball majeur Éric Gagné fera face à la justice, alors qu’il sera notamment accusé de conduite dangereuse, de délit de fuite et de conduite avec les facultés affaiblies par la drogue la semaine prochaine, rapportent l’Agence QMI et Cogeco Nouvelles jeudi.

Les incidents reprochés à Gagné seraient survenus le 31 juillet 2020 aux limites de Terrebonne.

L’ex-porte-couleurs des Dodgers de Los Angeles, des Rangers du Texas, des Red Sox de Boston et des Brewers de Milwaukee aurait heurté trois véhicules dans le secteur de l’Autoroute 640 Est avant d’éventuellement effectuer une sortie de route et de prendre la fuite à pied par la suite.

Les autorités avaient été alertées par un citoyen témoin d’une collision entre un véhicule utilitaire sport et d’autres véhicules. Le conducteur fautif avait ensuite été localisé par la police.

Gagné a évolué pendant 10 saisons de 1999 à 2008 dans les Majeures, remportant le trophée Cy-Young dans la Nationale en 2003. Sa réputation a cependant été entachée après sa conquête de la Série mondiale avec les Red Sox en 2007, alors que son nom figure dans le rapport Mitchell.

Les Capitales de Québec sont de retour! On discute avec Michel Laplante, grand Manitou des Capitales de Québec, de la reprise des activités ce vendredi !!!

Larry Walker l'a souvent dit: il ne se considère pas comme un membre du Temple de la renommée du baseball. Il devra s'y faire: l'institution de Cooperstown lui a officiellement ouvert ses portes.

« Je me considère comme quelqu'un de moyen dans tous les aspects de ma vie et ça me sied bien, a-t-il dit en fin d'allocution. Mais de vous dire en me tenant sur cette scène présentement que je me sens 'moyen' serait un pur mensonge. J'ai été sur un nuage toute la journée. »

« Je dois remercier les journalistes qui ont coché mon nom sur les bulletins de votes. Même ceux qui ne l'ont pas fait: votre travail est ardu », avait-il dit plus tôt.

Après 10 années sur les bulletins de votes et 21 mois d'attente, l'ex-voltigeur des Expos de Montréal a officiellement fait son entrée au Temple de la renommée, mercredi.

Élu en janvier 2020 à sa dernière année d'éligibilité en compagnie de l'arrêt-court des Yankees de New York Derek Jeter, Walker a ensuite vu la pandémie repousser la cérémonie d'abord prévue pour juillet 2020. Elle a de nouveau été reportée en juillet dernier, avant que le Temple ne profite des allégements aux protocoles sanitaires pour tenir l'événement ce mercredi.

Walker, qui devient le deuxième Canadien seulement - et le premier joueur de position - après Ferguson Jenkins à être admis à Cooperstown, portera à tout jamais la casquette des Rockies du Colorado sur sa plaque ornant les murs du Temple.

« Je ne suis pas très réseaux sociaux, mais il y a quelques années, j'avais créé le mot-clic #FergieNeedsaFriend (Fergie a besoin d'un ami). Fergie, c'est un honneur de t'y rejoindre. »

ATLANTA - Une poussée de trois points en cinquième manche a permis aux Astros de Houston d'éviter l'élimination et de provoquer la tenue d'un sixième match au Texas, mardi. Une victoire de 9-5 leur a permis de s'approcher à 3-2 dans la série qui les oppose aux Braves d'Atlanta.

Un simple de deux points du frappeur suppléant Marwin Gonzalez en début de cinquième manche a fait la différence dans ce match chaudement disputé.

Gonzalez avait manqué les séries de division et de championnat, mais a été inséré dans l'alignement pour la série mondiale. Le gérant Dusty Baker avait expliqué sa décision en disant qu'« avec son expérience de la Série mondiale, il ne sera pas intimidé » par l'enjeu.

Après le match, Baker a déclaré qu'il était tout simplement « heureux d'avoir la chance de retourner jouer à Houston. C'était notre objectif aujourd'hui. »

Les Braves avaient la chance de mettre la main sur un premier titre de la série mondiale depuis 1995, et surtout l'occasion de réussir l'exploit devant leurs partisans au Truist Park. Ils devront maintenant retourner à Houston dans l'espoir de mettre la main sur le trophée mardi.

Les choses avaient pourtant bien débuté pour la troupe du gérant Brian Snitker. Adam Duvall a donné le ton dès la première manche en cognant un grand chelem sur une balle rapide du partant des Astros Framber Valdez pour donner une avance de 4-0 aux locaux.

HOUSTON - Vingt-six ans plus tard, les Braves sont de nouveau au sommet du baseball majeur.

Les Braves sont champions!
Jorge Soler et Dansby Swanson ont frappé des circuits, Max Fried a été exceptionnel et Atlanta a gagné 7-0 mardi pour ainsi remporter la Série mondiale en six matchs, aux dépens des Astros de Houston.

Soler a été nommé joueur par excellence de cette finale grâce à ses trois longues balles, six points produits et trois buts sur balles.

C'est aussi la consécration pour le directeur général québécois Alex Anthopoulos.

Les Braves avaient pris part à la Série mondiale le plus récemment en 1999, se voyant alors balayés par les Yankees de New York.

En tant que formation basée à Atlanta, les Braves ont remporté la Série mondiale en 1995, aux dépens des Indians de Cleveland.

Une fois de plus, la célébration s'est déroulée dans un stade adverse. La dernière fois où la Série mondiale a été remportée par un club jouant à la maison, c'était en 2013, quand Boston a converti l'occasion.

« Nous avons eu tous les problèmes possibles, tous les obstacles cette année, a dit le vétéran Freddie Freeman, qui a produit les deux derniers points des siens. Les blessures et tout ce que vous voulez. Nous avons surmonté tout ça. »

Ozzie Albies et Eddie Rosario étaient sur les buts grâce à un simple et un but sur balles lors du circuit de Soler, en troisième.

COLLABORATION SPÉCIALE
J’avoue avoir vécu de nombreux moments de frustration en suivant, jour après jour, les négociations entre le Baseball majeur et l’Association des joueurs. Évidemment, il faut éviter de regarder derrière puisqu’il y a une entente et que l’on aura du baseball en 2022. Mais, pour l’amour du ciel, on n’avait pas besoin de cette chicane d’égo et savoir qui aurait le meilleur sur l’autre. Passage obligé, semble-t-il, mais nous voilà à l’aube d’une nouvelle saison avec une nouvelle entente qui, je l’espère, transportera le baseball vers une nouvelle ère, plus dynamique, plus jeune et plus populaire.
Au niveau économique, pas besoin de vous dire que l’argent coule à flots. C’est la distribution de cet argent qui faisait cruellement défaut. Un des gains importants de l’Association des joueurs est d’avoir réussi à s’occuper des jeunes. Le baseball a changé. Les joueurs se pointent plus tôt dans les grandes ligues et ils sont meilleurs que jamais. Donc, de hausser le salaire minimum à 700 000 $ en 2022 jusqu’à 780 000 $ lors de la cinquième de cette entente est tout à fait justifié. Évidemment, on parle d’argent baseball et de la réalité du sport professionnel.
Par ailleurs, le fameux pool préarbitrage est aussi un gain pour l’Association des joueurs. Cinquante millions $ seront distribués parmi les joueurs non admissibles à l’arbitrage, c’est-à-dire le groupe de 0 à 3 ans d’ancienneté. La distribution se fera comme suit :
Si jamais un joueur dans le groupe 0-3 ans remporte le trophée Cy Young ou encore le titre de joueur par excellence :

• 2,5 M$ s’ajouteront à son salaire
  
• Termine au 2e rang dans les mêmes catégories : 1,75 M$
  
• Termine au 3e rang : 1,5 M$
  
• Termine 4 ou 5 : 1 M$
  

Nommée recrue de l’année : 750 000 $

• Termine au 2e rang de cette catégorie : 500 000 $
  

Nommé sur la première équipe « All MLB » : 1 M$

• Sur la deuxième équipe : 500 000 $
  

Le reste de l’argent sera distribué en relation avec la fameuse statistique WAR (Win above replacement) qui est une statistique combinant une multitude de facteurs, mais qui en gros, donne une valeur au joueur. Autrement dit, plus de 20% des joueurs non admissibles à l’arbitrage vont obtenir beaucoup plus d’argent. Ils ne font pas pitié, mais je vous rappelle que 69% des joueurs ont fait 1 M$ et moins en 2021.

LOS ANGELES - Le légendaire descripteur et membre du Temple de la renommée du baseball Vin Scully est décédé à l'âge de 94 ans, mardi soir, selon ce qu'ont affirmé les Dodgers de Los Angeles.
Scully a rendu l'âme à son domicile de Hidden Hills, ont fait savoir les Dodgers, qui ont parlé à la famille.
« Il était la voix des Dodgers et beaucoup plus, ont dit les Dodgers, par communiqué. Il était leur conscience et leur poète, saisissant leur beauté. Il était leur battement de coeur, mais aussi celui de tout Los Angeles. »
« Nous avons perdu un géant, a écrit le chef de la direction de l'équipe, Stan Kasten. Il était l'une des plus grandes voix de tout le monde du sport. Il aimait les gens, la vie et sa famille. Sa voix restera gravée dans nos mémoires à jamais. »
En tant que descripteur ayant été associé à la même équipe pendant le plus grand nombre d'années, tous sports confondus, Scully a tout vu et il a tout décrit.
Scully a débuté sa carrière de descripteur dans les années 1950, à l'époque de Pee Wee Reese et Jackie Robinson. Dans les années 1960, il a partagé les exploits de Don Drysdale et de Sandy Koufax, et ainsi de suite avec Steve Garvey et Don Sutton, puis Orel Hershiser et Fernando Valenzuela, dans les décennies suivantes.
Dans les années 1990, ce furent Mike Piazza et Hideo Nomo, avant des joueurs comme Clayton Kershaw, Manny Ramirez et Yasiel Puig, au 21e siècle.
Les Dodgers ont changé de joueurs, de gérants, de dirigeants, de propriétaires - et même de côte - mais Scully et sa voix unique et apaisante ont informé et diverti les amateurs de baseball pendant 67 ans.

The one constant through all the years has been baseball. America has rolled by like an army of steamrollers. It's been erased like a blackboard, rebuilt, and erased again. But baseball has marked the time. This field, this game, is a part of our past. It reminds us of all that once was good, and what could be again."

Film list-
For the Love of the Game (1999)
Sugar (2008)
The Bingo Long Traveling All-Stars (1976)
Mr. 3000 (2004)
Rookie of the Year (1993)
Bull Durham (1988)
Major League (1989)
Major League 2 (1994)
The Pride of the Yankees (1942)
The Fan (1996)
The Scout (1994)
The Rookie (2002)
Fever Pitch (2005)
61 (2001)
Eight Men Out (1988)
The Babe (1992)
The Sandlot (1993)
Trouble with the Curve (2012)
The Stratton Story (1949)
Bang the Drum Slowly (1973)
The Natural (1984)
A League of Their Own (1992)
42 (2013)
Moneyball (2011)
Bad News Bears (1976)
Fear Strikes Out (1957)
Cobb (1994)
Mr. Baseball (1992)
Field of Dreams (1989)

Song List-
The Star Spangled Banner - Jaqueline Schwab
Centerfield - John Foggerty
The Mighty Rio Grande - This Will Destroy You
The Natural - The City of Prague Philharmonic

SAINT-LOUIS - L'ancien releveur étoile Bruce Sutter, un membre du Temple de la renommée du Baseball majeur et vainqueur du trophée Cy Young en 1979, est décédé. Il était âgé de 69 ans.

Sutter avait récemment reçu un diagnostic de cancer et il a rendu l'âme jeudi dans un hospice entouré de sa famille, a déclaré Chad, l'un des trois fils de Sutter, à l'Associated Press.

Selon les responsables du Temple de la renommée du Baseball majeur, Sutter est décédé à Cartersville, en Georgie.

« Tout ce que notre père voulait, c'est que l'on se souvienne de lui comme d'un grand coéquipier, mais il était tellement plus que ça », ont affirmé les membres de la famille Sutter dans une déclaration publiée vendredi.

« Il a aussi été un merveilleux époux pour notre mère pendant 50 (ans), il a été un merveilleux père et grand-père et il était un merveilleux ami. Son amour et sa passion pour le baseball ne peuvent être surpassés que par son amour et sa passion envers sa famille. »

Sutter, un lanceur droitier, est considéré comme l'un des premiers artilleurs à faire usage de la balle fronde.

Il a lancé pendant 12 saisons dans les ligues majeures, a été nommé six fois au match des étoiles et a sauvegardé 300 victoires pendant sa carrière.

Le commissaire du Baseball majeur, Rob Manfred, s'est dit « profondément attristé » par la nouvelle.

« Bruce a été le premier lanceur à être intronisé au Temple de la renommée sans commencer un seul match, et il a été l'une des figures-clés qui ont préfiguré l'évolution de l'utilisation des releveurs », a déclaré Manfred dans un communiqué.

« Bruce restera dans les mémoires comme l'un des meilleurs lanceurs de l'histoire de deux de nos concessions les plus historiques », a-t-il ajouté.