Émissions de notre enfance

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Souvenirs et discussions sur les souvenirs des émissions de votre enfance.

Le Deal du moment : -27%
PC Portable 17” LENOVO Ideapad 3 – 12 ...
Voir le deal
399.99 €

    TVA Nouvelles: c’est la fin des bulletins enregistrés et produits en région

    avatar
    Stéphane Dumas


    Messages : 14473
    Date d'inscription : 07/07/2012

    TVA Nouvelles: c’est la fin des bulletins enregistrés et produits en région Empty TVA Nouvelles: c’est la fin des bulletins enregistrés et produits en région

    Message par Stéphane Dumas Sam 18 Mai - 15:55

    https://www.tvanouvelles.ca/2024/05/17/tva-nouvelles-cest-la-fin-des-bulletins-enregistres-et-produits-en-region


    Une page d’histoire s’est tournée vendredi, alors que les derniers bulletins de TVA Nouvelles enregistrés et produits en région ont été diffusés. Dès mardi, Andrée Martin prendra la barre de chacun des bulletins régionaux à partir du studio de Québec. 

    Pendant des décennies, les chefs d'antennes de TVA Nouvelles dans les régions du Québec ont été des figures marquantes. Les plateaux régionaux ont aussi servi de tremplin à de nombreux artisans de la télé.

    C’est le cas de l’actuel correspondant parlementaire de TVA, Alain Laforest, qui a été chef d’antenne à Sherbrooke de 1990 à 1997.

    «J’étais en début de carrière, j’arrivais de l’Abitibi puis je me suis retrouvé en ondes grâce à Bernard Fabi qui, à un moment donné, m’a vu lire les nouvelles en remplacement de quelqu’un et a dit que j’allais devenir le lecteur de nouvelles. J’ai fait ça pendant sept ans avant d’aller travailler à Montréal, mais j’ai des souvenirs extraordinaires de cette équipe-là.»

    Au fil des années, les transformations technologiques et économiques ont bouleversé l'industrie médiatique. «Quand je suis arrivé dans les années 80, on était 100 personnes dans la bâtisse, se souvient le journaliste retraité de TVA Sherbrooke, Raymond Duquette. Au cours de ma carrière j’ai vu les caméramans en studio disparaitre, ensuite la régie a été déménagée à Montréal, ça change.»

    Le 17 mai 2024, une autre page d'histoire se tourne. On assiste aux derniers bulletins de TVA Nouvelles produits en régions avec des chefs d'antennes locaux.

    Dès mardi prochain, les bulletins régionaux de l'Estrie, de la Mauricie, du Saguenay – Lac-Saint-Jean et de l'Est du Québec seront produits à partir du studio de Québec, et pilotés par Andrée Martin.

    «L’importance des nouvelles régionales fait vraiment partie de mon ADN alors je vais tout faire pour être à la hauteur. Moi, je serai la cheffe d’orchestre de tout ça, mais les experts, les journalistes que vous êtes habitués de croiser et côtoyer dans chacune de vos municipalités, vous aller continuer de les voir et même plus parce que nous allons avoir plus de ressources sur le terrain.»

    Ces changements s'opèrent alors que l'industrie des médias est confrontée à une période difficile.

    «Les gens écoutent moins la télé, les médias sont en perte de revenus, tout ça est un système vraiment complexe», a commenté la professeure en communications à l’Université de Sherbrooke Carol-Ann Rouillard. Pour elle, il est primordial de trouver des sources de financement pérennes pour garantir la survie de l'information régionale.

    «J’aurais envie de poser la question, quel est le coût si on ne le fait pas? Si on ne trouve pas d’autres mesures de financement, il y a un coût sur le plan démocratique, social et culturel quand les médias régionaux sont en perte de vitesse.»
    avatar
    Stéphane Dumas


    Messages : 14473
    Date d'inscription : 07/07/2012

    TVA Nouvelles: c’est la fin des bulletins enregistrés et produits en région Empty Une page d’histoire se tourne à TVA Saguenay-Lac-Saint-Jean

    Message par Stéphane Dumas Sam 18 Mai - 15:57

    https://www.msn.com/fr-ca/finances/affaires/une-page-d-histoire-se-tourne-%C3%A0-tva-saguenay-lac-saint-jean/ar-BB1mAiCz


    Les employés de la station de TVA au Saguenay-Lac-Saint-Jean ont le coeur gros. Le dernier bulletin de nouvelles télévisé enregistré au mont Sainte-Claire, à Chicoutimi, a été mis en ondes vendredi soir après 61 ans en activité.
    À compter de mardi, le compte-rendu quotidien d’actualité, qui comptera également des nouvelles nationales, sera préenregistré et diffusé à partir de la station de nouvelles de Québec, située juste à côté du Centre Vidéotron.
    « On est les derniers à présenter un bulletin régional entièrement d'ici, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. C'est-à-dire avec une présence en studio. On aurait voulu que ce soit d'autres générations que la nôtre qui vivent ça », a confié le journaliste Jean Houle quelques heures avant la diffusion.
    Le journaliste qui a fait son entrée à la station de Chicoutimi il y a 25 ans a eu une pensée pour tous ceux qui ont fait rayonner l'information dans la région à travers les époques. « Je pense à nos prédécesseurs. Ça a commencé avec Claude Poulin, Jean-François Tremblay, Sonia Lavoie. Richard Latendresse a travaillé ici. Et puis les journalistes des années 80 », énumère-t-il.

    Au fil du temps, la station régionale de TVA, fondée sous le nom de CJPM en 1963 par John Murdock, a vu passer sur ses ondes plusieurs grands noms de l’histoire médiatique régionale.

    Le plus triste, c'est la fermeture du studio [...] Il y a eu des carnavals ici. Le studio était rempli à craquer pour certaines émissions. Tout était en direct à une certaine époque parce qu'il n'y avait pas d'enregistrement dans les années soixante. La vidéo était à ses balbutiements, indique le caméraman et technicien Michel Boivin, qui travaille à la station du mont Sainte-Claire depuis les années 90.
    À son arrivée, une soixantaine d'employés s'affairaient dans le bâtiment. Alors qu'il maniait la caméra aux quatre coins de la région avant d'embrasser le poste de technicien, il a vu les effectifs s'effriter avec le temps. « Au fur et à mesure que la technologie avançait, on voyait partir une job, pis une autre job, pis une autre job. Avec la possibilité du travail à distance, à partir de 93 et de 94, on a géré la décroissance », raconte-t-il.

    Comme ses collègues qui oeuvrent derrière l'objectif, Michel Boivin se voit forcer de quitter le navire à son tour. L'arrêt de la diffusion locale à Saguenay entraîne la mise à pied de six employés permanents et de quatre travailleurs temporaires.

    Toujours sur le terrain
    Des membres de l'équipe du Saguenay-Lac-Saint-Jean continueront de sillonner le territoire pour produire des reportages. Six journalistes et trois caméramans demeurent en poste.

    Leurs productions, comme celles des journalistes à l'emploi des trois autres stations régionales de TVA, seront cependant présentées du lundi au vendredi à 18 h par la cheffe d'antenne Andrée Martin, basée dans la Vieille Capitale.

    Celle qui a lu les nouvelles de la capitale nationale pendant plusieurs années durant la fin de semaine et celles de l'ensemble du réseau pendant deux ans soutient que les enjeux locaux continueront d'être décortiqués avec rigueur malgré la délocalisation de l'animation.

    Née sur la Côte-Nord, à Port-Cartier, où son père réside toujours, Andrée Martin assure saisir l'importance d'une couverture de proximité. « Moi je suis née en région. J'ai grandi en région. Je n'ai pas besoin d'être convaincue que l'information régionale, c'est important. Ça fait déjà des semaines et des mois que je baigne dans l'actualité des régions », fait-elle valoir.

    Les bulletins de nouvelles du midi du Saguenay-Lac-Saint-Jean se poursuivent, mais seront toutefois jumelés avec ceux de l’Est-du-Québec. Andrée Martin sera également à la barre de cette émission.

    La FPJQ préoccupée
    La section régionale de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) souhaite sensibiliser la population à la perte importante que représente la fin de cette production régionale. Après les nombreuses coupes dans le monde des médias et la fin des éditions papier, il s’agit d’un autre coup dur pour l’information locale.

    Dans un paysage médiatique, on a besoin de tous les genres de médias, de tous les types d’information, tant que c’est de qualité. Aujourd’hui, c’est une autre grosse perte, car rarement la machine va dans l’autre sens. On s’est habitués à des fermetures de presse, à des fins d’éditions papier de différents journaux et à des disparitions de salles de nouvelles, a commenté la présidente de la FPJQ Saguenay-Lac-Saint-Jean, Annie-Claude Brisson.

    Avec des informations de Roby St-Gelais

      La date/heure actuelle est Ven 18 Oct - 1:57