2 cinéastes nous ont quitté. Arthur Lamothe et Michel Brault
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2013/09/18/012-deces-arthur-lamothe.shtml
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2013/09/21/001-michel-brault-deces.shtml
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2013/09/18/012-deces-arthur-lamothe.shtml
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2013/09/21/001-michel-brault-deces.shtml
Le cinéaste militant Arthur Lamothe, bien connu au Québec pour son film Bûcherons de la Manouane et sa lutte en faveur de la cause autochtone, est décédé mercredi. Il avait 84 ans.
La nouvelle a été annoncée en fin de journée par Jean-Pierre Tadros, qui publie CTVM.info, un bulletin d'information destiné aux professionnels de l'industrie audiovisuelle québécoise.
M. Tadros a précisé que le cinéaste « est mort de vieillesse », entouré de ses proches, vers 18 h 30, après quelques mois passés dans un état végétatif.
Un cinéaste engagé
De 1973 à 1983, Arthur Lamothe a réalisé une série de 13 longs et moyens métrages, la Chronique des Indiens du nord-est du Québec. Avec l'aide de l'anthropologue Rémi Savard, il a documenté les revendications des Amérindiens, prenant à partie les pouvoirs politiques blancs et parlant carrément d'ethnocide pour qualifier l'attitude des Blancs envers les Amérindiens. Cette œuvre d'une indéniable valeur ethnologique a permis de garder sur pellicule des traditions disparues.
Le cinéaste et directeur de la photographie québécois Michel Brault, qui a notamment réalisé le film Les ordres, est mort samedi à Toronto des suites d'un malaise cardiaque. Il avait 85 ans.
Il était considéré comme l'un des pionniers du cinéma québécois, un homme qui a permis à la cinématographie canadienne de faire se faire connaître à travers le monde.
Au cours de sa carrière de cinq décennies, Michel Brault s'est aussi imposé comme l'un des maîtres mondiaux du cinéma direct, un genre cinématographique qui cherche à capter la réalité et à la transposer à l'écran avec le plus de réalisme possible. Il sera au générique de presque toutes les oeuvres marquantes du cinéma québécois pendant une trentaine d'années.