Après la télévision, le cinéma, la famille Plouffe a fait son entrée au théâtre l'hiver dernier.
https://www.lapresse.ca/arts/theatre/2020-01-11/les-plouffe-entrent-au-theatre
https://www.journaldequebec.com/2020/01/20/la-famille-plouffe-renait-au-trident
https://www.lapresse.ca/arts/theatre/2020-01-11/les-plouffe-entrent-au-theatre
https://www.journaldequebec.com/2020/01/20/la-famille-plouffe-renait-au-trident
On n’avait jamais monté Les Plouffe au Théâtre. Le Trident vient de le faire et c’est un énorme moment de bonheur.
À l’affiche à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre jusqu’au 8 février, la saga familiale de Roger Lemelin se déploie à travers une adaptation réussie d’Isabelle Hubert et dans une mise en scène de Maryse Lapierre.
Les éléments de risque étaient nombreux, avec tous ces lieux qu’il fallait recréer, mais il y avait surtout tous ces personnages, plus grands que nature, immortalisés dans le film culte de Gilles Carle.
Ils sont tous là. Ovide, Napoléon, Guillaume, Cécile, Théophile et Joséphine Plouffe, et aussi les autres, le journaliste Denis Boucher, la sulfureuse Rita Toulouse, Jeanne Duplessis, le pasteur Tom Brown, le curé Folbèche et Stan Labrie.
Isabelle Hubert a travaillé à partir du roman de Roger Lemelin et en faisant plusieurs clins d’œil au long métrage.
Et là aussi, c’est réussi. Les scènes, l’esprit, les personnages, les moments d’humour et l’ambiance. Tout est là, incluant les Singapour Sling de Rita Toulouse et les lunes de miel apportées par Napoléon.
Il y a beaucoup de plaisir à voir tout ça prendre vie sur les planches.
On plonge, rapidement, dès les premières minutes de la pièce, dans la saga familiale. Théophile, suivi, sur son vélo, par son fils Napoléon et c’est lancé.
Une des forces de cette coproduction avec le théâtre Denise-Pelletier réside dans le choix des acteurs. Tout le monde est bon.
On oublie les Gabriel Arcand, Pierre Curzi, Denise Filiatrault, Serge Dupire, Anne Létourneau, Émile Genest et Juliette Huot du film.