Il n'y pas seulement Yoko Tsuno qui fête ses 50 ans, Natacha l'hôtesse de l'air célèbre aussi ses 50 ans.
https://www.actuabd.com/Natacha-50-ans-de-charmes
https://www.lalibre.be/regions/liege/j-ai-realise-mes-reves-d-enfance-de-bande-dessinee-5f70f26bd8ad58621989562a
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Suite aux 50 ans de la célèbre hôtesse célébrés ce 26 février dernier, les éditions Khani publient un recueil de dessins et de dédicaces inédits réalisés par Walthéry au cours des cinq dernières décennies.
Nous vous en parlions cette semaine : ce 26 février marquait les 50 ans de la première apparition de Natacha dans le Journal Spirou. Les amateurs de la belle hôtesse seront heureux d’apprendre que les Éditions Khani publient à cette occasion un recueil de 112 pages de dessins presque exclusivement présentés en pleine page.
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François Walthéry est sans doute le dernier des grands dessinateurs "classiques" du Journal de Spirou, en même temps que le chef de file des auteurs dits "modernes". Arrivé dans le métier dans le sillage de Peyo, Franquin, Jijé, Roba, Tillieux ou Will, il adopte le style respectueux des canons graphiques maison avant de s’affranchir de ceux-ci pour apporter sa patte moderne avec la création de son personnage phare, Natacha, en 1970. Cette dernière est l’expression de l’évolution des mœurs et de l’émancipation féminine, et donne inspiration à une nouvelle génération d’auteurs. Elle fête cette année ses 50 ans d’existence.
Quand vous est venue l’envie de dessiner ?
Durant l’enfance, je lisais énormément de BD (Tintin, Mickey, Spirou…). Je dessinais aussi beaucoup. Je recopiais des dessins que dessinait mon père, à partir de photos. C’est un plaisir d’enfant qui est devenu un métier. En réalité, tous les enfants dessinent, certains à un moment s’arrêtent, d’autres continuent. Savoir dessiner n’est pas un don. On a des facilités qu’on active en travaillant.
Ce métier, c’était une évidence ?
Oui, c’est un métier d’inconscient conscient. C’est un métier difficile qui demande énormément de discipline. C’est aussi remettre sans arrêt son ouvrage sur l’établi pour arriver à être content d’un dessin. Et il ne suffit pas de dessiner, il faut aussi raconter des histoires, mettre en scène un personnage, mettre en page… Dessiner une conversation de deux pages, c’est extrêmement difficile. Une planche, c’est entre 40 et 45 heures de travail, donc une semaine de boulot. Quand cela ne va pas, il faut pouvoir la laisser en plan et la reprendre le lendemain.