https://www.journaldemontreal.com/2018/07/21/bye-bye-facebook
J’ai quitté Facebook il y a quelques semaines et je me félicite de cette décision.
Il est si difficile de quitter ce labyrinthe conçu pour qu’on ne puisse en sortir que j’ai eu besoin du coaching d’une connaissance experte dans le domaine.
J’en avais assez de recevoir des photos de chatons et de lieux de vacances, des annonces d’anniversaires, de la publicité ciblée, et de me faire rappeler toutes ces invitations en attente.
Fake news
Je regarde comment Facebook est habituellement utilisé et j’y vois toutes les pathologies de notre époque.
J’y vois le besoin maladif d’être réconforté : dites-moi que vous m’aimez, boostez ma confiance s’il vous plaît.
J’y vois l’obsession de la compétition : voyez comment ma fausse vie est meilleure que la vôtre.
J’y vois le triomphe du mensonge quand on connaît les vies réelles derrière les mises en scène.
J’y vois le déclin du respect et du civisme dans le fait de mettre des photos sans le consentement des gens qu’on y voit.
J’y vois la dépendance toxique : que s’est-il passé depuis la dernière fois que j’ai été voir, il y a 11 minutes ?