Hockey

Coach’s Corner de Vince : Oubliez le hockey…FINI JUSQU’À L’AUTOMNE!
Actualité sportive avec le chum Vince

Le 11 février dernier, je suis à Boston, au centre d’entraînement des Bruins. J’attends Jaroslav Halak dans un petit local près du vestiaire principal. L’équipe bostonienne dispute un match au Canadien le lendemain et je dois faire une entrevue avec le gardien slovaque pour un documentaire que nous préparons à RDS sur les séries de 2010, qu’on surnomme avec justesse « Le printemps Halak. »

Il arrive, souriant, vêtu d’un chandail et d’un veston bleu, faisant ressortir ses grands yeux aux tons similaires. 

« Tu veux me parler des séries de 2010? Vous ne l’avez jamais oublié n’est-ce pas? », me dit le sympathique gardien en prenant place devant la caméra. « Montréal restera toujours dans mon cœur. Je rencontre souvent des partisans du Canadien qui me rappellent ces bons moments à chaque fois » enchaine-t-il.
 Comment oublier ce qu’il a accompli lors de ces séries 2010? Ce fut sans contredit l'une des plus belles performances en séries de la part d’un gardien du but du Tricolore sans avoir remporté la coupe Stanley!

Le directeur exécutif de l'Association des joueurs de la LNH Donald Fehr a indiqué samedi qu'il n'avait pas eu de discussion avec la ligue au sujet d'endroits spécifiques pour une reprise des activités en terrain neutre cet été.
« Outre la compréhension générale qu'ils contemplent chaque possibilité, qui inclue des matchs en terrain neutre – donc dans un marché qui n'est pas le domicile d'une équipe de la LNH –, nous n'avons pas eu de discussions pour l'instant », a mentionné Fehr en entrevue avec ESPN.
La LNH reçoit des candidatures d'amphithéâtres et de villes à travers l'Amérique du Nord qui seraient prêtes à servir d'hôtesses, mais la ligue n'a toujours pas réduit sa liste pour cibler les endroits qui conviendraient le mieux.
Le gouverneur du New Hampshire Chris Sununu mentionnait vendredi avoir eu des discussions avec la LNH au sujet de la possibilité de disputer le reste de la saison à Manchester.
Fehr et l'AJLNH disent être conscients de l'aspect éthique de tenir des matchs de la LNH dans des milieux ruraux où les mesures de confinement sont parfois moins strictes que dans les grands centres.
« Évidemment, pour que les gouverneurs ou les premiers ministres des endroits concernés soient intéressés, ils devront être assurés que la santé et la sécurité de leurs citoyens ne seront pas compromises », a reconnu Fehr.
La possibilité d'une reprise des activités de la ligue est d'ailleurs étroitement liée aux décisions gouvernementales concernant la limitation des déplacements et des rassemblements. Fehr rappelle qu'il faudra obtenir le feu vert de différents paliers gouvernementaux pour relancer la saison, peu importe l'endroit.

MONTRÉAL - S’il est bel et bien vrai qu’Andrei Markov a décidé qu’il était temps de prendre sa retraite, il est impératif de saluer cette décision et de l’auréoler de dizaines de qualificatifs élogieux, voire de superlatifs, afin de rendre au défenseur russe les honneurs qu’il mérite.
 
À mes yeux, Andrei Markov est le meilleur défenseur à avoir endossé l’uniforme du Canadien depuis près de 30 ans. Certainement depuis la dernière conquête de la coupe Stanley. Rien de moins!
 
Devant Shea Weber? Devant le Shea Weber d’aujourd’hui qui est encore excellent dans plusieurs aspects du jeu, mais qui n’est plus aussi dominant qu’il l’était à son apogée avec les Predators de Nashville.
 
Devant Éric Desjardins? À mes yeux oui. Et c’est tout un compliment parce que Desjardins a connu une brillante carrière.

Parmi les plans sur la table, celui qui concernait des sites neutres pour une reprise des activités dans la LNH cet été ne semble plus à l’ordre du jour.
Selon ce qu’a rapporté Greg Wyshynski de ESPN, le plan de relance de la LNH pour les sites neutres cet été n’est plus possible. Il indique que le New Hampshire et le Dakota du Nord ne sont plus dans les plans.
Ce plan n’a jamais dépassé l’étape de l’élaboration, car il y avait trop de défis avec cette piste de solution, notamment pour les différentes accommodations. L’Association des joueurs n’avait d’ailleurs jamais été consultée sur cette question avait souligné son directeur Donald Fehr.
Pas plus tard qu'en début d'après-midi, mercredi, Andy Slater du réseau Fox rapportait les propos du président des Panthers de la Floride, Matthew Caldwell, qui laissait envisager un retour en juillet qui incluait de tels sites.
Au cours des dernières semaines, il était entendu que la LNH avait eu des discussions afin de disputer des matchs dans des emplacements qui avaient été sensiblement épargnés par la COVID-19. Du lot, le Dakota du Nord, le New Hampshire et Saskatoon ont notamment été visés selon les rumeurs qui circulaient.
La LNH privilégierait dorénavant comme option la présentation des matchs dans des arénas régionaux où les différentes équipes pourraient conclure leur saison régulière. ESPN a appris que pour le moment, les lieux avancés seraient le domicile des Hurricanes de la Caroline (Métropolitaine), des Oilers d’Edmonton (Pacifique) et du Wild du Minnesota (Central). Aucun favori ne s’est démarqué pour le moment dans la division Atlantique.

Ray Lalonde, Sport et business : Documentaire sur les Bulls de Chicago - Repêchage de la NFL - Options de retour au jeu dans la LNH

Quand Phillip Danault a indiqué, en conférence téléphonique mardi matin, que l’idée d’être confiné de deux à trois mois à Columbus, Toronto, Dallas, Tampa Bay ou ailleurs pour y terminer la saison régulière et disputer des séries éliminatoires ne faisait pas de sens à ses yeux, le centre du Canadien a mis le doigt sur un des gros problèmes qui attendent la LNH dans sa quête de revenir sur la patinoire.


L’accord des joueurs!
 
À moins que le Canadien profite d’un scénario associé à un tournoi à la ronde qui remplacerait les séries éliminatoires comme on les connaît pour se rendre jusqu’à la coupe Stanley, les chances que Danault soit séparé très longtemps de son épouse Marie-Pierre et de leur premier enfant Phillip-Édouard sont plutôt minces.
 
On en conviendra tous.
 
Il est donc normal que Danault, comme son compagnon de trio Brendan Gallagher et sans doute plusieurs de leurs coéquipiers, priorise davantage ses préparatifs en vue de la saison 20-21 qu’un éventuel retour sur la glace en juin, en juillet ou en août. Danault et Gallagher reprennent d’ailleurs les propos lancés pour la première fois il y a quelques semaines par la grande vedette des Kings de Los Angeles Drew Dougthy.
 
Mais même au sein de clubs bien mieux armés que le Canadien, les Kings, les Red Wings et autres parents pauvres de la LNH pour se rendre jusqu’à la coupe Stanley, on retrouve des joueurs qui, comme Danault, ne voient pas d’un bon œil l’idée d’être séparés de leurs proches pendant une si longue période.
 
D’où la remarque intéressante lancée par Danault après qu’il eut indiqué qu’il considérait «pas humain» le fait d’avoir à partir si longtemps loin de la maison : «la Ligue aura des décisions à prendre, mais les joueurs devrons voter également», qu’a indiqué le Québécois.
 
À l’heure d’une ébauche de reprise graduelle des activités économiques dans le vrai monde, les joueurs de la LNH qui vivent eux dans une galaxie parallèle, sont encore très loin d’un tel scrutin.
 
Mais pour préparer le terrain, pour présenter des scénarios, les analyser et en débattre, la LNH et le syndicat des joueurs (NHLPA) sont déjà à l’œuvre par le biais d’un comité qui a été formé pour établir le meilleur parcours à suivre vers une éventuelle reprise des activités. Malgré tout le travail de défrichage et de nivelage qui sera effectué par ce comité, il est clair que le parcours proposé sera sinueux, accidenté, jonché de fissures et d’embûches.

Marc Tardif, une ancienne grande vedette des Nordiques de Québec à l'époque de l'Association mondiale de hockey, se remet graduellement d'un épisode de la COVID-19 qui l'a frappé de plein fouet il y a un mois et qu'il croyait, au départ, n'être qu'une vilaine grippe qui allait passer.
Dans une entrevue accordée à Radio-Canada et publiée mercredi soir, l'ex-hockeyeur âgé de 70 ans a expliqué qu'il avait d'abord passé un test préventif, le jeudi 26 mars, à son retour à Québec après avoir passé une partie de l'hiver en Floride.
Selon celui qui a aussi joué avec le Canadien de Montréal, les problèmes se sont manifestés au cours du week-end suivant, lorsqu'il a été pris de frissons et qu'il s'est retrouvé alité.
C'est sa femme qui, à force d'insister, l'a persuadé à aller à l'hôpital quatre jours plus tard. Il s'y est rendu par ambulance et a été rapidement placé aux soins intensifs où on lui a donné de l'oxygène et on l'a aidé à se réhydrater.
Au passage, Tardif a appris que le test du 26 mars était revenu négatif, sauf qu'un second s'est avéré positif.
Il est demeuré hospitalisé pendant quelques jours mais n'a pas eu besoin d'être intubé. De retour chez lui, il a cependant dû passer presque deux semaines en isolement, dans le sous-sol de sa demeure, où il a pu reprendre des forces. Il est maintenant considéré comme guéri après deux autres tests qui ont été déclarés négatifs.
«  Il était peut-être minuit moins cinq », a-t-il déclaré à la société d'état.
« Il y a une question d'orgueil et puis on pense que ça arrive seulement aux autres. Je veux dire aux gens de ne pas attendre à la dernière minute s'ils ont des symptômes, surtout les gens de mon âge », a-t-il ajouté, en reconnaissant qu'il avait peut-être tardé à se rendre à l'hôpital.
Tardif s'est par ailleurs dit reconnaissant du soutien des membres de sa famille, incluant son épouse Lisette, ses trois enfants et ses sept petits-enfants, pendant cette aventure.
« Ils ont été d'un support extraordinaire. Ils m'amenaient des biscuits et des gâteaux. Au bout de la ligne, ça n'a pas été une période facile, mais on a passé à travers et ça a rapproché toute la famille », a-t-il témoigné.
Tardif, qui a amassé 510 buts et 1067 points au fil d'une carrière professionnelle de 14 saisons dans la LNH et l'AMH, a également rendu hommage aux professionnels du milieu de la santé.

Il semble que la LNH pourrait devoir écarter l'option de relancer la saison à quatre endroits en Amérique du Nord et se concentre maintenant à rendre possible une reprise des activités dans chacune des villes des 31 équipes du circuit, a appris le New York Post, vendredi.

La ligue songe à plusieurs possibilités pour relancer sa saison, mais les joueurs auraient remis en question un scénario qui les forcerait à vivre plusieurs mois à l'hôtel en étant privés de la présence de leur famille.

Si les joueurs n'ont pas rejeté catégoriquement une telle possibilité, ils ont soulevé de nombreuses questions par rapport à la façon de l'appliquer.

Par conséquent, une reprise dans chacun des marchés a été étudiée lors d'une rencontre virtuelle entre la LNH et le comité de retour au jeu de l'AJLNH, sur lequel siègent cinq joueurs actifs.

Cette perspective crée sa part de problèmes à régler, particulièrement celui du voyagement. Des tests réguliers de dépistage à la COVID-19 pour les joueurs et le personnel pourraient s'imposer alors que les équipes sont éparpillées sur des territoires qui n'imposent pas tous les mêmes mesures gouvernementales face à la pandémie. Le fait que les équipes se retrouvent de part et d'autre de la frontière canado-américaine, fermée jusqu'à nouvel ordre, n'aide en rien à faciliter les choses.

Si tout se passe comme prévu, la LNH pourrait rouvrir les installations des équipes le 15 mai avec un camp d'entraînement qui s'amorcerait début juin et une relance de la saison fin juin ou début juillet. Les séries pourraient alors s'étirer jusqu'en septembre ou même en octobre et forcer la ligue à amorcer la saison 2020-2021 aussi tard qu'en décembre.

Alors que les ligues, petites et grandes, essaient de préparer les retour de nos sportifs, petits et grands, Vince pense que tout ceci manque de courage. Écoutez-le s’expliquer avec Jeff Fillion dans l’audio suivant.

Les joueurs de la LNH ont un avis partagé quant aux possibilités de terminer la saison régulière et disputer des séries éliminatoires pour compléter la saison 2019-2020 mise en pause en mars dernier. C’est ce qu’a démontré un sondage mené auprès d’une cinquantaine de joueurs par The Athletic.
Le sondage a été réalisé auprès de 57 joueurs de 22 équipes différentes. Parmi ses 22 équipes, cinq sont de sérieux prétendants à la Coupe Stanley, quatre sont presque assurés d’être en éliminatoires, huit formations se bagarrent pour une place en série et cinq autres sont en position favorable pour la loterie au premier choix du repêchage.
À savoir si les joueurs retour à la compétition et par quel moyen, 63,2 % d'entre eux ont répondu qu’ils souhaiteraient revenir à la compétition avec une fin de saison régulière puis des éliminatoires alors 24,6 % des répondants souhaiteraient que la LNH procède directement aux rondes éliminatoires. Les autres 12,3% des joueurs questionnés souhaiteraient l’annulation de la saison.
Il est à noter que six des huit formations qui bataillent pour une place en éliminatoire donc des joueurs ont répondu au sondage seraient pour l’instant exclues du bal printanier sur la LNH allait de l’avant avec un plan de relance éliminatoire basé sur le pourcentage de point. Ainsi, il est dans l’avantage des joueurs de ces six équipes de vouloir compléter le calendrier régulier.
D’ailleurs, 70 % des joueurs dans les équipes qui luttent pour une place en série souhaiteraient compléter la saison régulière.
« Je crois que si vous demandiez à la majorité des joueurs, ils voudraient joueur encore. C’est certain que nous avons des inquiétudes et nous espérerions que la ligue arrangerait tout pour le mieux, mais nous aimerions jouer », a expliqué un joueur de la conférence Ouest.
« J’aimerais jouer la saison régulière et les séries. Je crois que tout le monde est prêt à jouer», a quant à lui répondu un joueur de l’Est.
Un joueur de la conférence de l’Ouest s’est quant à lui prononcer contre la tenue d’une saison régulière.
« Je ne comprends pas pourquoi on compléterait le calendrier régulier. Je ne crois pas que ça fasse de sens pour les équipes hors du portrait éliminatoire de revenir pour jouer quelques matchs. »
« Je sauterais volontiers la saison régulière si j’étais certain d’un poste en séries », a expliqué un joueur de l’Est.
Si les avis sont partagés sur une éventuelle reprise, c’est à l’unanimité que les joueurs se montrent prudents avec toutes les incertitudes et les conditions que représenterait un retour à l’action.
« Je ne sais pas si je peux répondre à une question qui a tellement de variables, a répondu un joueur de l’Est. Si ce n’est pas sécuritaire, nous ne pouvons pas jouer. »
« Je veux joueur, mais j’aimerais savoir ce à quoi ressemblerait l’isolation, a quant à lui expliqué un joueur de l’Ouest. Sommes-nous coincés à l’hôtel? Puis-je voir ma copine, mes amis ou mes parents? Jouons-nous des toutes les rencontres à l’intérieur de notre division? Comment disputer un sport où il est impossible de faire preuve de distanciation sociale? La liste de problème semble infinie. »

Notre collaborateur Pierre LeBrun a fait savoir que la LNH étudiait pour le moment différents scénarios en vue d’un format pour les séries éliminatoires.

Lors du segment à TSN Insider Trading, LeBrun a précisé que le commissaire Gary Bettman a pour le moment envisagé un portrait éliminatoire avec 16, 20 ou 24 équipes.

Rien de concret n’est encore une fois avancé. Il soutient cependant que plusieurs débats risquent d’avoir lieu selon la proposition envisagée, notamment pour celle à 24 équipes. Certains auraient déjà relevé que des équipes qui étaient en mode « vente » lors de la dernière date limite des transactions auraient malgré tout leur place en séries.

Avec cette dernière formule, LeBrun soutient que le Canadien et les Blackhawks pourraient ainsi avoir leur chance d’être des séries.

De leur côté, Darren Dreger et Frank Seravalli ont soulevé d’autres enjeux. Dans le cas de Dreger, il est d’avis que la LNH garde un oeil sur la possibilité d’une deuxième vague de la COVID-19 à l’automne ce qui pourrait avoir encore une fois un enjeu sur le présent calendrier.

Seravalli soutient que les coûts associés aux mesures sanitaires et aux différents tests seront possiblement élevés

Jeff est avec Martin « Busu » Busuttil, ça jase fort d’un retour des Nordiques avec une nouvelle NHL plus modeste et renouvelée d’après Covid-19. Y croyez-vous?

La Centrale de recrutement de la LNH a publié sa liste finale en vue du prochain repêchage.

Le processus de sélection est une science inexacte. Plusieurs impondérables viennent brouiller les cartes. Inévitablement, avec les années qui s’écoulent, le recul révèle que des hockeyeurs réclamés tardivement sont tout de même devenus des joueurs d’impact dans la LNH.

En 2020, deux cartes cachées lors de la séance de sélection pourraient être Mavrik Bourque et Jacob Perreault. Ces deux attaquants se hissent respectivement au 22e et 17e échelon chez les patineurs nord-américains.

Bourque et Perreault présentent des qualités offensives indéniables, mais leur jeu comporte également des lacunes importantes qui peuvent refroidir les clubs. S’ils sont en mesure de colmater leurs faiblesses, il ne faudrait pas se surprendre que Bourque et Perreault connaissent de belles carrières dans le circuit Bettman.

Avec les Cataractes de Shawinigan, Mavrik Bourque a amassé 71 points, dont 29 buts, en 49 parties. Bourque fut l’un des principaux moteurs offensifs de son équipe et sa plus grande force est indubitablement sa capacité à transporter le disque depuis sa propre zone jusqu’en territoire offensif.

Dès que Bourque se trouve en possession de la rondelle, il n’a qu’une seule idée en tête : traverser la patinoire à vive-allure pour contre-attaquer.

Bourque ne se gêne pas pour servir des feintes à ses adversaires, ce qui lui permet de se débarrasser de ses couvreurs et de transporter la rondelle d’une extrémité à l’autre.

Dans son territoire défensif, Mavrik Bourque préfère orchestrer lui-même la sortie de zone en franchissant la ligne bleue en possession de la rondelle. En zone neutre, il excelle pour alimenter ses coéquipiers, ce qui permet notamment de changer le flanc sur lequel s’organise la contre-attaque. Bourque est également à l’origine d’un grand nombre d’entrées de territoire.

Une fois en zone offensive, Bourque mise d’abord sur ses excellentes qualités de fabricant de jeux. Cette saison, il a été l’un des attaquants du circuit Courteau complétant le plus de passes en territoire offensif pour un même temps d’utilisation. Ce n’est d’ailleurs pas sans hasard que Bourque a récolté 42 mentions d’aide en 49 rencontres.

Étant l’architecte d’un bon nombre de séquences offensives, il ne faut pas s’étonner que Bourque ait généré l’un des temps de possession les plus imposants dans la LHJMQ cette année.

Peu de hockeyeurs ont une telle capacité à filer à leur guise avec le disque d’une zone à l’autre, ce qui rend le profil de Mavrik Bourque extrêmement intéressant. Cependant, Bourque a été l’un des attaquants perdant le plus régulièrement la rondelle dans sa zone défensive, ce qui peut se révéler effrayant pour les équipes tentées de le repêcher.

Dans la LNH, les revirements en zone défensive sont impardonnables, alors qu’ils mènent généralement à des chances de qualité à la faveur de l’adversaire.

La COVID-19 pose évidemment des maux de tête aux dirigeants des différentes ligues sportives afin d’envisager une éventuelle reprise.


De leur côté, les joueurs ne sont pas épargnés alors que cette période d’incertitude fait en sorte qu’ils doivent demeurer prêts physiquement pour reprendre une saison qui pourrait ne pas avoir lieu. Plusieurs joueurs au cours des dernières semaines ont mentionné que leur routine d’entraînement estival est chamboulée plus que jamais. Alors que certains seraient en vacances et se prépareraient pour la prochaine campagne en octobre, ils doivent demeurer sur le qui-vive si jamais la campagne interrompue le 12 mars dernier devait reprendre à un moment cet été.
Des mesures seront nécessaires comme le rapporte le défenseur des Kings de Los Angeles Drew Doughty afin d’éviter les blessures et pour que les joueurs puissent offrir un rendement maximal. Il est vrai qu’ils peuvent s’entraîner pour la plupart à leur domicile, mais ils doivent savoir à quelle intensité et c’est sans compter qu’ils sont plusieurs à ne pas avoir sauté sur une patinoire dans les dernières semaines.
« Autant je peux être prêt mentalement pour un retour, le corps ne le sera pas s’il n’obtient pas une entière saison-morte pour s’entraîner et si elle n’est pas suivie par un long camp d’entraînement avec sept matchs préparatoires. Si le camp n’est que d’une semaine avec quelques matchs préparatoires au retour, notre corps sera ruiné », a souligné Doughty.
De son côté, Alex Chiasson soutient que c’est la responsabilité des joueurs de s’assurer de demeurer prêt.
« Nous sommes des athlètes professionnels. On doit s’assurer d’être prêts. Ce n’est pas facile, mais nous devons faire de notre mieux dans cette situation a souligné Chiasson.
Dans la NBA, Chris Paul s’est souvent exprimé sur le besoin des joueurs d’avoir un camp d’entraînement d’au moins trois à quatre semaines avant la reprise des activités.
Au baseball, bien que la saison n’était pas commencée, une préparation sera nécessaire, surtout pour les lanceurs qui devront retrouver leur rythme afin d’éviter les blessures.

La Ligue américaine de hockey s'est résolue à annuler le reste de sa saison et les séries éliminatoires en raison de la pandémie de la COVID-19.
Le bureau des gouverneurs de la ligue a pris cette décision.
Le président et chef de la direction sortant de la ligue, David Andrews, a révélé dans un communiqué que la principale ligue de développement de la LNH manquait tout simplement de temps.
« Après un long processus d'évaluation, la Ligue américaine de hockey a déterminé que la reprise et la conclusion de la saison 2019-2020 n'étaient pas réalisables compte tenu des conditions actuelles », a déclaré Andrews.

L'ancien entraîneur des Canadiens de Montréal Jean Perron répond aux propos controversés de Serge Savard sur la prolongation de son contrat après la conquête de la Coupe Stanley en 1986.

La LNH pencherait de plus en plus vers un format éliminatoire à 24 équipes, si sa saison 2019-2020 devait se compléter cet été, selon ce que rapporte dimanche notre collègue Pierre LeBrun.

LeBrun avance que le comité mis sur place pour un retour au jeu a eu de longues discussions au cours de la fin de semaine, et que bien qu'il reste beaucoup de chemin à parcourir, « les derniers jours ont créé un certain momentum ».

Dans un format de séries regroupant 24 formations, le Canadien de Montréal obtiendrait une chance plus qu'inattendue de jouer pour la coupe Stanley.

« Il est difficile à ce point-ci de déterminer si ce format éliminatoire recevra l'aval de tous au cours de la prochaine semaine, mais il y a eu du progrès, c'est définitif », écrit LeBrun, avant de rappeler que la LNH procédera à son appel-conférence du Bureau des gouverneurs lundi à 15 h.

Depuis plusieurs semaines, le circuit Bettman pèse le pour et le contre de trois formats éliminatoires. Des tournois impliquant 16 et 20 équipes ont aussi été considérés.

Finalement, LeBrun affirme que la ligue annoncera possiblement sa décision relativement au repêchage au courant de la semaine.

Après l’idée de relancer les activités de la LNH avec un format éliminatoire comprenant 24 équipes, voilà que la LNH songerait à désigner deux villes hôtes, plutôt que quatre, selon les informations recueillies par Darren Dreger, du réseau TSN.

 « Un scénario avec deux villes hôtes a fait son bout de chemin, peut-on lire dans un tweet de Dreger. Dans chacune des villes, il y aurait 12 équipes qui y joueraient des matchs. C’est une possibilité qui est évaluée. »

Son collègue Bob McKenzie a ajouté qu’une ville comme Las Vegas serait parfaite pour y accueillir des formations de la LNH en raison de ses nombreux hôtels et de la proximité de l’aréna avec le centre-ville.

Ryan Rishaug, également du réseau TSN, confirme également un intérêt de la ville d’Edmonton pour être l’un des endroits désignés.

Notre collègue Pierre LeBrun rapportait hier l’idée de relancer les activités de la LNH avec 24 équipes en séries éliminatoires. Ainsi, le Canadien de Montréal serait qualifié en séries.

Ainsi, pour avoir joué huit matchs avec les Ice Dogs de Niagara de la Ligue junior de l’Ontario en 2013-2014, Sam Berg va toucher 20 000 dollars. Telle est l'une des conclusions de l’entente entre les équipes de la Ligue canadienne de hockey et le groupe de joueurs initié par Berg, fils de l’ancien attaquant de la LNH, Bill Berg. 
 
Pour ceux qui ne sont pas au fait de ce dossier, retournons en 2014 alors qu'un groupe de cinq joueurs menés par Sam Berg, qui je le rappelle n’a joué que huit matchs dans la LCH, intente une poursuite de 180 millions de dollars contre la LCH et ses 60 équipes pour non-respect du salaire minimum. Dans la poursuite, Berg et ses avocats allèguent que les joueurs juniors de la LCH ne reçoivent que 40 à 60 $ sur une base hebdomadaire pour des semaines de 40-45 heures, ce qui contrevient à la loi régissant les normes du travail.

La balle est maintenant dans le camp des joueurs avec une proposition sur la table.
Notre collaborateur Pierre LeBrun pour The Athletic a indiqué que le comité exécutif de l’Association des joueurs de la LNH s'est rencontré jeudi soir pour discuter du format éliminatoire avec 24 équipes. Il a été convenu que les 31 représentants passeront au vote pour la proposition. Selon LeBrun et Darren Dreger de TSN, les résultats pour cet éventuel retour au jeu seront connus vendredi soir.
La Ligue avait semble-t-il laissé une proposition qui comprenait un retour au jeu avec 24 équipes pour créer un tournoi éliminatoire.
Pour le journaliste de The Athletic, la LNH risque aussi d’aller de l’avant avec sa phase 2 pour un retour au jeu avec cette pandémie de la COVID-19. Il est ici question de l’ouverture des centres d’entraînement et des exercices en groupes restreints.
LeBrun souligne qu’il ne faut pas s’attendre à une annonce pour le projet des villes hôtesses immédiatement et même son de cloche quant à une date pour le retour sur la patinoire si jamais le scénario est approuvé. Pour le moment, il s’agit de trouver une formule pour un retour au jeu.
Le présent format sur lequel les joueurs votent permettrait à 24 équipes de participer à un tournoi éliminatoire. Les équipes seraient séparées en deux groupes de 12, pour chacune des Associations. Les quatre meilleures formations dans l'Est et dans l'Ouest obtiendraient des laissez-passer, alors que les autres équipes s'affronteraient dans une confrontation au meilleur des cinq matchs.
Les gagnants rejoindraient les autres équipes pour un tableau conventionnel à 16 formations.
Voici ce à quoi ressemblerait un format éliminatoire à 24 équipe selon ce que rapportait ESPN :mercredi

Les joueurs de la LNH ont voté en faveur du format des séries à 24 équipes.

C'est donc dire que la LNH et les joueurs auront maintenant à négocier les détails de ce format, soit l'emplacement des matchs et des entraînements, les mesures de santé et sécurité, les tests de dépistage de la COVID-19, etc.

Les hockeyeurs ont publié le communiqué suivant, vendredi soir :

« Le conseil exécutif de l'Association des joueurs de la LNH a autorisé la poursuite des négociations avec la ligue sur une formule de retour au jeu à 24 équipes, pour déterminer le vainqueur de la Coupe Stanley en 2020.

« Plusieurs détails restent à négocier, et une entente sur la formule serait soumis à l'accord des parties sur toutes les questions relatives à la reprise du jeu. »

Notre collaborateur et informateur hockey Pierre LeBrun s'attend par ailleurs à d'autres annonces relativement à la mise en place de cette nouvelle formule au cours des prochains jours.

Une 1re ronde éliminatoire de 5 ou 7 matchs?
Même si l'Association des joueurs a approuvé un plan de relance à 24 équipes, vendredi soir, « plusieurs détails restent à négocier, et une entente sur la formule serait soumise à l'accord des parties sur toutes les questions relatives à la reprise du jeu », comme l'a indiqué le comité exécutif de l'AJLNH dans un communiqué.
Selon notre collaborateur Pierre LeBrun, la durée de la première ronde du tableau principal – celle à 16 équipes qui suivra la ronde initiale entre les huit équipes qualifiées les moins bien classées de chaque association – est l'un des aspects qui doivent être discutés.
Selon LeBrun, on se questionne à savoir si cette ronde sera composée de séries de sept ou de cinq matchs comme il est prévu dans la première ronde.
On se demanderait également s'il vaut mieux respecter un tableau ou assigner les affrontements de la deuxième ronde en fonction de la position des équipes au classement.