Seules CHOI et le FM93 feront encore de la radio parlée à Québec au printemps 2019, selon Jeff Fillion

Quebec
ALEXANDRE TÉTREAULT
Mercredi, 14 juin 2017 11:43
MISE à JOUR Mercredi, 14 juin 2017 11:43
Appelé à commenter les propos du président sortant du CRTC, Jean-Pierre Blais, Jeff Fillion a affirmé que seules les stations CHOI et le FM93 feront encore de la radio parlée à Québec au printemps 2019.

C’est dans le One Two Punch, segment de l’émission Maurais Live, à CHOI Radio X 98.1, que l’animateur a tenu ces propos.

Il réagissait initialement à la mesure proposée par M. Blais de supprimer les quotas de musique francophone en radio. Selon Jeff Fillion, ces quotas ont forcé certaines radios à prendre le virage de la radio parlée.

«Il y a des joueurs qui sont allés dans le talk ici à Québec, non pas parce qu’ils ont ça en dedans d’eux, non pas parce que c’est une culture à laquelle ils croient, c’est parce qu’ils ont vu qu’il y avait des revenus là-dedans [...] et ils se sont dit qu’ils iraient chercher un bout de ça», pouvait-on l’entendre dire mercredi matin.

«[...] Donc ça fait des stations qui essayent, mais qui n’ont pas de convictions. Ça fait que ça va durer à peu près un an ou deux. Moi sincèrement, je pense qu’au printemps 2019, il va rester que CHOI et le 93 à Québec. Il ne peut pas y avoir à Québec quatre stations de talk. Il y a deux stations qui vont mourir bientôt, c’est clair, c’est mathématique», a-t-il dit au micro de Dominic Maurais.

À propos d'Énergie 98.9

Anciennement à l’emploi d’Énergie 98.9, Jeff Fillion n’a pas mâché ses mots quant à la signification des différentes rumeurs qui circulent concernant la station.

«Moi ce que ça me montre pour Énergie, les rumeurs, c’est que je pense qu’on est en train de faire un X sur l’aventure du talk radio. Sincèrement, je ne pense pas que cette compagnie est à l’aise avec le talk radio. Je ne pense pas qu’ils ont des intérêts non plus. C’est pas mal plus décidé de Toronto», a affirmé l’animateur.

Jeff Fillion croit qu’Énergie 98.9 réussirait davantage à tirer son épingle du jeu, dans l’éventualité où elle redevenait une station musicale.

«Ça en prend [des radios musicales d’humeur] et personne a remplacé ce marché-là. Si on enlève les menottes aux stations de radio pour qu’elles puissent jouer la musique que les gens veulent entendre, moi sincèrement, je pense qu’il y a de la place pour tout le monde. Et c’est mieux pour les auditeurs. Ils vont avoir plus de diversité et plus de choix», croit-il.