Un article du journal Les Affaires
http://www.lesaffaires.com/blogues/francois-pouliot/pouliot---acquisition-d-astral-bell-abandonne-peu/554962
En voici un extrait de l'article.
http://www.lesaffaires.com/blogues/francois-pouliot/pouliot---acquisition-d-astral-bell-abandonne-peu/554962
En voici un extrait de l'article.
Elle conserve Super Écran (la vache à lait), Canal Vie, Canal D et Z
qui sont les chaînes au cœur des activités d'Astral. De même que deux
puissants réseaux de radios (NRJ et Rouge). On peut sans grand risque de
se tromper affirmer que c'est de toute façon surtout sur ces chaînes
que devaient s'effectuer les investissements en production et en
promotion, dans le plan de match initial.
PLUS: Le Bureau de la concurrence autorise l'acquisition d'Astral par Bell
On laisse aller Séries +, qui avait une bonne part d'auditoire et une
excellente rentabilité, de même qu'Historia, qui avait une faible part
d'auditoire, mais une rentabilité intéressante. Personne ne niera qu'il
s'agit d'une renonciation, mais il faut savoir qu'Astral n'était
propriétaire que de 50% de ces chaînes, l'autre 50% appartenant à Shaw
(qui le cède à Corus dans une transaction parallèle). Au plan
stratégique, ne détenir que 50% de chaînes n'est pas fameux, on ne peut
pas vraiment les utiliser comme on le souhaiterait. Il faut toujours
tenir compte de l'intérêt de l'autre actionnaire. Qui n'est pas toujours
convergent avec le nôtre. Et on ne peut pas non plus utiliser les flux
de trésorerie ailleurs.
Passe aussi dans le délestage, Télétoon et Télétoon Rétro, des
chaînes avec une assez grande part d'auditoire, mais qui, encore ici,
n'étaient détenues qu'à 50%, l'autre actionnaire étant Corus. Le même
raisonnement prévaut au plan stratégique. D'autant que cette fois, Bell
peut se consoler en se disant qu'elle conserve Vrak. La chaîne est dans
le même créneau, et sa rentabilité, qui est très bonne, pourra peut-être
même être accentuée maintenant que les achats de contenus n'auront plus
à être dilués.
Quoi d'autre s'en va?
Ah oui: MusiquePlus et Musimax. C'est à première vue un gros abandon,
et un levier promotionnel qui aurait pu être intéressant pour evenko
avec tous les spectacles qui sont produits. Mais c'est un levier qui est
à peine rentable (1 M$ de bénéfice avant intérêts et impôt pour Musique
Plus et 190 000$ pour Musimax), et semble en perte de vitesse avec
l'émergence des iPod et Youtube de ce monde.